Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog des Affreux
4 mai 2007

POURQUOI CETTE FEMME DIT-ELLE SI BIEN TOUT CE QUE JE PENSE TOUT BAS?

Encore un communiqué de presse trouvé sur internet.

Au premier tour, j'ai voté utile...

Tout sauf Sarko!

Au second tour, je voterai Sego.

Je l'ai écoutée, j'ai écouté l'autre...

J'ai pu apprécier où était le camp du dialogue et où était celui dela répression.

Pourquoi cette femme (mais aussi le membre du sevice d'ordre et le retraité qui interviennent en fin de la news) dit-elle tout haut ce que je pense tout bas?

Ségolène Royal jette ses dernières forces dans la bataille

   

EN BRETAGNE, SÉGOLÈNE ROYAL JETTE SES DERNIÈRES FORCES DANS LA BATAILLE

ROSPORDEN, Finistère (Reuters) - A quelques heures de la fin de la campagne officielle, Ségolène Royal a jeté vendredi ses dernières forces dans la bataille présidentielle, attaquant comme jamais auparavant son adversaire de droite, un "danger" à ses yeux pour la démocratie et la République.

Pour son ultime étape de campagne, la candidate socialiste a sillonné la Bretagne, entre Lorient et Brest, terres démocrate-chrétiennes où François Bayrou a réalisé de très bons scores au premier tour.

Face au "matraquage" des sondages, la première femme à avoir une chance d'accéder à l'Elysée a appelé les Français à "rester debout" pour ce "dernier combat" qui oppose la "morale politique" aux "mensonges" et aux "affabulations" de la droite.

"Il reste deux jours pour rester debout (...) pour saisir notre bulletin de vote (...) Dressez-vous contre tous les systèmes (...) Dressez-vous pour une France forte (..) Dressez-vous pour la lumière!", a-t-elle lancé, exaltée, lors d'une réunion publique à Lorient à la mi-journée.

"Refusez l'esprit de revanche, refusez tous les mensonges et toutes les haines! En avant! Nous pouvons gagner, nous allons gagner!", a-t-elle assuré dans une ambiance survoltée.

"C'est sur vous que je compte. Le candidat de la droite est un danger pour l'unité de la République, pour la paix sociale, pour les services publics", a-t-elle déclaré un peu plus tard sur la place du village de Rosporden, où elle venait inaugurer le nouvel Hôtel de ville.

Quatre études d'opinions publiées entre jeudi soir et vendredi midi la donnent largement perdante, de six à neuf points derrière le candidat de l'UMP - une "variation brutale" à la baisse que Jean-Louis Bianco, co-directeur de campagne ne s'explique pas.

Etant donné qu'il y a "10 à 15% des électeurs qui décident à la dernière minute", il estime que "cela va se jouer sur les ultimes impressions, les ultimes images d'où l'importance de cette journée" montée à la dernière minute.

"Elle lâche tout", concède-t-il avant de s'amender. "Elle ne reprend pas du poil de la bête, elle ne l'a jamais perdu..."

"Quand j'entends la droite dire que les carottes sont cuites, je trouve ça indécent!", s'est insurgée Ségolène Royal à Lorient. "Je dis aux électeurs: 'c'est à vous de décider, ce n'est pas aux sondages!'".

"BONJOUR NOUS SOMMES LA!"

Sûrs de la victoire, Michèle Alliot-Marie, Jean-Louis Borloo et François Fillon se disputeraient déjà Matignon? "On va les mettre d'accord. Dimanche, c'est à nous de gagner!", a-t-elle continué à Rosporden, accusant Nicolas Sarkozy d'être le "candidat du Medef et du CAC 40".

Pendant toute la journée, avant un ultime "rassemblement populaire" en plein air à Brest où le PS table sur 20.000 personnes, Ségolène Royal a oscillé entre colère et légèreté.

"Bonjour, nous sommes là", lance-t-elle en faisant de grands signes de la main en direction d'un hélicoptère de la sécurité civile qui survole le village de Rosporden. "Mais oui nous sommes mobilisés, nous sommes là bien présents!".

Dans son équipe, les mines sont plus fermées, après la publication des derniers sondages la donnant battue.

A entendre la candidate appeler les Français à "rester debout", Jean-Louis Bianco réprime quelques larmes en haut des marches de l'ancienne mairie.

Les supporters bretons de Ségolène Royal, eux, ne veulent pas croire à la défaite.

Vendredi matin, Cécile, fonctionnaire à la retraite, a éteint sa radio, "révoltée" par la litanie des sondages et le "ton amusé" des présentateurs pour la déroute de Ségolène Royal serait "une affaire classée".

"Une telle avance (pour Sarkozy) ce n'est pas possible", estime Fabrice, militant de la LCR venu distribuer des tracts "anti-Sarko" sur le passage de la candidate socialiste. "Sarkozy a tout gangréné, même les instituts de sondages".

Ce qui a fait défaut à la candidate? "La solidarité", tranche Marcel, membre du service d'ordre. "Certaines personnes socialistes", comme Claude Allègre qui a multiplié les critiques sur Ségolène Royal, devraient "déchirer leur carte du parti".

Vendredi soir, la campagne socialiste se termine face à la rade de Brest. "Elle va voir le soleil se coucher sur l'Occident", philosophe le retraité.

Publicité
Publicité
Commentaires
Le blog des Affreux
Publicité
Derniers commentaires
Publicité